Organisé par : Florian

Activité : Ski/Surf de randonnée

Lieu : Vallorcine

Participants: Vir & Flo

Description :

Le Buet (3096m)

Réveil très matinal à 4h, départ 4h30 de Charquemont pour arriver au parking (payant) du Buet à 7h30. On peut chausser les skis dès le début. Quelques passages dans le sous bois ne sont plus très enneigés mais ça passe à la montée et ça s’améliore grandement à partir de la buvette de la cascade. La remontée du vallon de Bérard se fait tranquillement sans problème. Ça zippe un peu dans certains ressauts plus raides mais quittant un peu les traces gelées, pas besoin des couteaux. Puis vient la partie plate sous le Mont Oreb pour atteindre le refuge de la pierre à Bérard. On traverse une grosse coulée d’avalanche qui n’a pas l’air bien vieille sous les barres rocheuses de Lavancheret (d’où le nom!). Il est 8h30/9h et on attaque vraiment la montée dans les pentes raides sous le col de Salenton, qui commencent à prendre le soleil et chauffe déjà pas mal (il veut mieux en effet ne pas monter deux heures plus tard si on ne veut pas brasser dans la soupe!). Ces 500m en plein soleil sèchent déjà bien, même en t-shirt et toutes les écoutilles ouvertes ! Et c’est parti pour la longue traversée sous l’Aiguille de Salencon. Pas de conversion, mais ça monte raide tout de même. Et en contournant l’Aiguille, on change d’exposition pour se retrouver dans une neige fraîche toute froide. Bottage immédiat ! Heureusement, ça ne dure pas trop longtemps. Après avoir traversé une grande combe, on arrive sous la grande pente qui mène au pied du Grenier de Villy. On est dans les temps, un petit air frais tempère un peu mais il reste encore bien 400 m avant le sommet. Ça commence à tirer un peu donc on adapte un rythme plus tranquille ! Virginie part devant, moi un peu à la traîne. Après un petit collet, on passe une bosse toute vitrifiée. Gare à la glissade. Puis on attaque le dernier gros coup de cul pour atteindre l’abri de Pictet. Ouf, le sommet finit par ne plus être si loin ! Une petit quart d’heure pour traverser l’arête et atteindre le sommet à 12h15. Quelle vue sur les Aiguilles Rouges, les glaciers du Tour et d’Argentière, et surplombant le tout, le Mont Blanc, coiffé un petit voile nuageux. Mais le vent souffle et on ne va pas s’éterniser pour espérer profiter un peu de la descente.

Un couple également au sommet nous demande par où on redescend ? On pensait par la trace de montée mais la variante par le Creux des Vaches fait bien envie. Il y a deux ou trois traces qui y passent. On décident d’y aller ensemble. Et c’est tout bon ! Les 500 premiers mètres sont excellents : moquette tout juste revenue dans des pentes de folie. Du bonheur ! A quelques endroits dans des creux protégés, il reste même un peu de poudreuse légère. Inespéré ! En dessous de 2500 m, c’est un peu plus lourd mais encore skiable et très sympa de passer dans de petits goulets rocheux. On rejoint ensuite le fond du vallon où l’on voit d’innombrables groupes qui descendent des combes des Aiguilles Rouges (ils arrivent tous de Chamonix via les remontées de la Flégère et font les cols du Bervédère, du Bérard ou la pointe d’Alphonse Fabre). Ça bouchonne donc un peu pour la descente du vallon. Heureusement qu’il reste bien à l’ombre, ça passe encore sans problème et sans touchette. On déchaussera quand même à la buvette de la cascade (faut pas déconner, on veut encore garder nos skis pour l’année prochaine!). Arrivée à la voiture à 14h. Casse croûte à l’hôtel du Buet avec une bière bien méritée!

17km, 1770 m de d+, sacré course tout de même d’envergure. Très heureux d’être arrivés au bout, et le tout dans de très bonnes conditions. Merci PBM de nous avoir boosté pour partir une heure plus tôt, on aurait peut être pas eu les mêmes conditions de descente une heure plus tard !