Organisé par : Florian T.

Activité : Randonnée été/hiver

Lieu : Val di Mello - Italie

Description :

Une magnifique virée : épisode 2/10 – Cima di Castello – 3375 m

Départ 4h30 le temps est un peu mitigé. Quelques nuages d’orage s’accrochent encore aux sommets. L’objectif du jour est très peu parcouru je m’en rends vite compte. Pourtant c’est le plus haut sommet de la vallée après le Monte Disgrazia. Aux premières lueurs je me retrouve dans une zone où le topo, pas clair du tout et en Italien, ne m’est pas d’une grande aide. A nouveau c’est coté F donc je prends bien garde à ne pas m’engager dans quelque chose qui a l’air plus dur. Je vadrouille un peu mais trouve le passage et quelques cairns qui, via un petit passage plus raide m’amène à un col. S’ensuit une longue traversée en crapahut où la neige est le plus souvent évitable. Je me dépêche voyant que le brouillard peut s’abattre à tout moment.

Me voilà au sommet à 7h, dans la purée de pois ou presque. Mais la vierge est là pour me tenir compagnie. Avec le vent et l’humidité ça caille sérieusement. J’entame donc la descente mais une éclaircie me pousse à remonter les 100 mètres de dénivelée qui me séparent de la Punta Allievi, beau sommet dont les voies rocheuses de l’autre face sont réputées.

De retour à la tente le temps est finalement à nouveau au beau. Je reprends la routine. Repos, repas, rangement, rando. Cette fois direction le Monte Disgrazia. Il reste une bonne trotte jusqu’à son pied alors je ne traîne pas. Passo Cameraccio (2954 m) puis la longue traversée vers le bivouac Kima où je me réfugie le temps de laisser passer l’orage. Je repars mais il en restait encore un peu. Au pied du dernier col je me réfugie sous un gros rocher pour laisser passer le reste. Une accalmie me permet de passer tant bien que mal les chaînes glissantes de la Bocchetta Roma. Je redescends jusqu’au refuge Ponti puis trouve à peine en contrebas un autre petit coin de paradis qui m’accueillera pour la nuit. Le temps se remets gentiment. La météo s’annonce bonne pour le lendemain matin. C’est parti pour le seigneur de ces lieux : le Monte Disgrazia.