Aiguille du Belvédère
04 Décembre 2016


Organisé par : Florian T

Activité : Alpinisme

Lieu : Aiguilles rouges

Participants: Florian T, Nicolas L

Description :


Avant la course

On cherche un « plan pourri », une course facile où les conditions du début d’hiver changent la donne. Une course qui rassemble course de neige, un peu de mixte, du rocher … tout ça sans glacier … sans ski … avec une ambiance d’hivernale.

Notre choix s’orientera vers les aiguilles rouges. L’aiguille du Belvédère ? L’aiguille de la persévérance ? on hésite, on lit tous les topos de la bibliothèque de florian, toutes les sorties C2C … on se casse les yeux sur toutes les webcams … on choisira le plan suivant : J1 monté au lac blanc et installation du bivouac (les refuges et les remontés sont fermés, va falloir assumer mais cette aventure nous emballe). J2 : aiguille de la persévérance (enfin si ça passe … on risque de faire demi-tour au pied de la voie). On se prépare … puis la veille de J1 Florian, très malin, envoi un SMS « et si on faisait le belvédère J1 ? au pire on annule si ça passe pas ». J’hésite (c’est peut être gourmand … on a pas tous l’énergie de Florian et je ne voudrait pas payer les excès des derniers jours) puis finalement j’accepte.

La course

Départ de Besançon à 6h. Arrivé au parking du col des montets on s’équipe et on part chargé avec des sacs énormes. Les anglais débarquent, équipés de la tête au pieds (piolets techniques, chaussures dernière génération, un raque de Friends de big wall … ) on se demande si on en fait pas un peu trop. L’accès est tout bon, un peu glacé au début mais ca passe en grosse, pas de brassage même sur la fin. Au refuge du lac blanc on dépose le bivouac (ouff) puis on part pour le belvédère. La marche d’approche se fait bien, sa brasse pas trop. On arrive à l’attaque. Il est un peu tard … on fait quoi ? Si on est efficace ça passe, on fera la marche retour de nuit. Arrivé au sommet à 16h, on sait que c’est pas très raisonnable mais il n’y a pas de vent, la difficulté est « faible» et on est équipé pour le froid qui est le danger le plus grand.
On sait que les minutes sont comptées mais le couché de soleil depuis le belvédère ne donne pas envie de redescendre, l’ambiance est dingue, magnifique. On redescend, va falloir être efficace si on veut sortir des difficultés sans les frontales. Ca passe, mais il n’y a rien de trop. Le temps d’enlever le matériel de remettre une couche il fait nuit. La course est en « bonne condition » mais oblige des passages en mixte facile, en petites pentes de neige … ne pas s’attendre au topo C2C.

Le bivouac

Il fait nuit mais il n’est pas tard … c’est juste une impression. On monte la tente puis on apprécie une bonne soupe chaude. Le réchaud est un peu poussif avec le froid mais le repas sera royal, on a (ap)porté beaucoup de nourriture et c’est bon pour le moral. Il fait bien froid tout le monde dans la tente. On lit et relit les topos du lendemain … ça va être une autre paire de manche.

Aiguille du Belvédère : 2965m/Pd-

Nicolas L.




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