Wildhorn
16 Octobre 2016


Organisé par : JC Foltête

Activité : Alpinisme

Lieu : Valais

Participants: JC Foltête, Nicolas Lunardi, Philippe Louistisserand

Description :


C’est l’arrière-saison et l’alpiniste qui n’est pas encore rassasié de grands espaces guette le créneau favorable, et ce weekend le créneau c’est dimanche. Mon collègue JC est motivé et a repéré le Wildhorn (3248 m) dans le Valais, sommet presque débonnaire mais prometteur. Samedi après la grimpe j’en touche 2 mots à Philippe qui est motivé, comme toujours ! Nico L. a eu un programme chargé ces derniers jours mais il se dit qu’il ne peut pas décemment rater le wagon.
Rendez-vous est donc pris à 4h30 dimanche matin. Départ à 8h du lac de Tseuzier direction le col des Eaux Froides vers 2650 m d’altitude. Le soleil est au rendez-vous. Tout le monde monte d’un bon pas, sauf peut-être Nico qui paye un peu ses excès des derniers jours. Un lapiaz un peu acrobatique se traverse juste avant de trouver la neige vers 2400 m d’altitude. Au col on attaque une grande zone de lapiaz plus ou moins commode qui nous mènera jusqu’au glacier vers 2900 m. Puisqu’on est sérieux on s’encorde. Ça brasse un peu sur le glacier mais pas de problème particulier. Si ce n’est Nico qui paye un peu ses excès des derniers jours. Après quelques pauses salvatrices on atteint le sommet, beau promontoire offrant un panorama à 360° sous un angle dont on n’a pas forcément l’habitude. Le vent s’est levé et les nuages arrivent, ce qui fait que tout le monde se rhabille dare dare.
Et là, Philippe nous sort du fond de son sac une bouteille de Château Chalon, ni plus ni moins, et nous annonce, le cachotier, qu’il fête ses 50 ans ce jour même ! S’ensuivent rasades, accolades et célébrations. Sauf pour Nico qui paye un peu ses excès des derniers jours. A la descente on fait mine de chercher une variante juste histoire de dire. On forme une fine équipe soudée, compétente, en pleine maîtrise de la situation. Sauf peut-être Nico qui paye un peu ses excès des derniers jours. Le retour finit donc par se faire par là où nous sommes montés. On retrouve des altitudes plus clémentes. Une harde de bouquetins vient nous saluer et nous offre un spectacle de sifflements et d’acrobaties.
S’ensuit une descente expédiée d’un pas gaillard par une bande d’alpinistes enthousiastes. Sauf peut-être pour Nico qui paye un peu les excès des derniers jours. En voiture sur le chemin du retour on papote gaiement et on se raconte nos faits d’armes les plus mémorables. Sauf peut-être Nico qui paye un peu les excès des derniers jours et s’endort au bout de 3 minutes. Retour à Besançon à 21h on n’a même pas eu les bouchons.
Au final donc vous l’aurez compris une journée propre, nette, sans bavures, sauf peut-être pour Nico qui aura payé un peu les excès des derniers jours mais qui n’aura malgré tout pas démérité et se sera avéré être un compagnon persévérant et compétent. FT

Crédits photo Florian T. et JC Foltête





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