WE hivernal 23 Mars 2024
Organisé par : Florian Activité : Ski/Surf de randonnée Lieu : Col Grand Saint Bernard Participants: Vir & Flo
Description :
Météo prévue bien capricieuse pour ce WE de ski. Le jeudi, j’annule la cabane Bertol réservée. Virginie ronge son frein, surtout qu’elle a loupé la sortie de la semaine dernière ! On se rabat sur le col du Grand Saint Bernard, histoire de s’assurer de partir ski au pied au départ des courses. Arrivés le samedi au parking de Bourg Saint Bernard à 9h sous un temps très couvert et changeant. On hésite un bon moment à se décider où démarrer : la pointe de Moline ? Oui mais on connaît pas trop le coin, donc dans le brouillard… Pour finir, on décide de monter déjà à l’Hospice, et on verra bien là haut si le temps s’améliore. S’en suit donc 1h30 de monter dans le brouillard à suivre les poteaux bleue ou rouge fluo qui mènent au col. On ne sait pas ce qui est le plus long : avoir une vue dégagée et voir l’Hospice au loin ou viser un par un le prochain poteau qui apparaît dans le brouillard ! Arrivés au col, pas des masses d’amélioration de la météo. On télécharge vite une trace gpx du Mont Fourchon, histoire de pas de perdre dans la brouillasse et c’est parti pour une légère descente côté italien jusqu’à la fin des tunnels. Et là, le temps commence à s’améliorer. Les sommets apparaissent et on peut entamer la montée au Fourchon plus sereinement. A 300 m sous le sommet, c’est même le soleil et des coins de ciel bleus qui pointent leur nez. Et arrivés au sommet à 13h, c’est presque le grand beau pour admirer le panorama. Ça souffle au sommet mais on se met à l’abri quelques mètres en dessous pour pique niquer. La descente est pas exceptionnelle car les quelques cm de neige retombée ont été très travaillés par le vent. Cela reste skiable mais attention aux pièges ! On repeaute pour traverser à l’intérieur des tunnels, presque complètement bouchés (on y double un gros groupe de retraités en raquette qui galèrent dans la neige transformée au sud et qui ont essayé de traverser à coté des tunnels dans le gros dévers. Ça glisse et ça dérape sur plusieurs mètres. On demande s’ils ont besoin d’aide mais ils finissent par s’en sortir.). Petite pause goûter et bière à l’Hospice avant de redescendre à la voiture (descente en plein vent de face, il faut pousser pour avancer!). On a réservé une chambre à la petite Maison Saint Pierre. Pas d’autres réservation, on y sera tout seul pour la soirée ! Petite balade avant l’apéro dans le village de Bourg Saint Pierre, sa petite gorge encaissée, son jardin alpin, son vieux moulin, …Le lendemain, il neige plein pot. On s’équipe à la voiture sous une averse de neige. On part pour les Monts Telliers. Dès le début de la montée dans la combe de Drone, on y voit presque plus rien. Deux skieurs avec un chien nous devancent, cela permet de suivre leur trace. Arrivés dans la combe, c’est jour blanc, on se déplace en visant des bloc rocheux visibles devant nous. Puis, on voit derrière un bloc quelqu’un qui fait signe. On va voir s’il n’y a pas de problème… Et non, deux personnes ont passé la nuit sous tente, en pleine tempête (abrités derrière leur rocher, dans une congère et en ayant construit un mur de blocs de neige). Bon, Ok, tout va bien ! On continue notre route pour rattraper le groupe de devant. On les relaie pour tracer la montée pour rejoindre le lac du grand Lé. On s’oriente avec la trace gpx, on ne voit plus à dix mètres, plus aucun repère, tout est blanc. On rejoint le grand plat entre les lacs. On brasse dans 30 à 40 cm de neige fraîche. Au bout d’un moment, on sait plus trop si ça monte, c’est plat ou ça descend. A 11h, on décide de s’arrêter là, surtout que les dernières pentes sont sûrement bien chargées donc ça sert à rien de tenter le diable. On suit à la descente, nos traces qui s’effacent. Une légère éclaircie nous permet de se faire plaisir dans les pentes qui nous ramène dans la combe de Drone. Belle neige. Puis la dernière partie est sympa avec une visibilité correcte. Ça s’est pas mal découvert au parking mais les sommets sont encore très bouchés. Allez, pas de regret pour cette fois !
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